L’Observatoire du DAF TP nouveau est… presque arrivé

 

Interview d'Alexandra de Verdière,

DAF à Temps Partagé et trésorière de la DFCG

A l’aube de sa parution,
l’Observatoire du directeur financier à temps partagé mené par le groupe DAF TP de la DFCG est en passe, dès sa deuxième édition, de devenir un véritable évènement. En témoigne le nombre impressionnant de réponses au questionnaire qui en dessine les contours. C’est auprès d’Alexandra de Verdière, l’une des promotrices de cet Observatoire et trésorière de la DFCG que nous avons souhaité en savoir plus.

Interview réalisée le 25 novembre 2020.

Alexandra, quel est l’objectif premier de cet Observatoire ?

L’avantage d’avoir mené une première étude il y deux ans, c’est de pouvoir aujourd’hui faire des comparaisons, constater les évolutions et en tirer quelques enseignements. Sans pour autant omettre d’interroger les problématiques actuelles, inconnues il y a 2 ans. Je veux bien sûr parler de la crise COVID.

Aussi, nous avons axé cette édition autour de trois grandes thématiques :

  • - Analyser les pratiques de « multi-activités » auprès de ceux qui ne pratiquent pas que la DAF TP
  • - Mesurer l’impact de la crise sur l’exercice du métier
  • - Élargir le prisme aux DAF qui n’ont exercé sous cette forme qu’un temps pour retrouver ensuite un statut de salarié en entreprise.

 

Justement quels sont ces enseignements ?

Le premier est au fond assez factuel. C’est celui de l’engouement. Nous avons obtenu 573 réponses soit 30 % de plus qu’il y a 2 ans. Cela confirme, si on en doutait, du succès croissant de notre métier.

Un succès car il correspond à une aspiration du marché et de ses acteurs. D’un côté, les entreprises qui n'ont pas de directeur financier  trouvent un véritable intérêt dans nos interventions et en tirent de nombreux bénéfices. De l’autre, nombres de directeurs financiers, après avoir exercé en tant que salarié aspirent à l’exercice libéral. Et ce pour diverses raisons que nous avons pu analyser.

 

Un autre enseignement ?

On observe de manière générale une forme de stabilité dans la façon d’exercer le métier et de ce qui fait son succès.

 

Quelques sujets d’étonnement ?

Un chiffre peut être : en moyenne les DAF TP consacrent 52 % de leur temps à d’autres activités que leur métier de DAF TP. Avec quelques exemples inattendus et sympathiques : guide de haute montagne, apiculteur, éleveur de chevaux…

Mais je n’en dirai pas plus, l’étude est sous embargo ! Pour tout savoir, je vous donne plutôt rendez-vous en conférence live le 18 décembre de 8h30 à 9h30 lors de la semaine de Financium.