« Le grand refoulement : Stop à la démission démocratique » Retour sur le débat Vox-Fi

 

 P1040670Nicolas Bouzou, économiste et ancien membre de la DFCG, était l’invité de Vox-Fi pour son 18ème débat, organisé dans les locaux de l’association autour de son dernier ouvrage Le grand refoulement : stop à la démission démocratique. Alors que le débat public est aujourd’hui corrompu par le conformisme, la superstition voire le complotisme paranoïaque, Nicolas Bouzou appelle, dans ce livre, au retour de la méthode et de la raison dans l’élaboration de notre politique.

« La France vit aujourd’hui dans la passion, et a oublié la raison », c’est par ces mots que Nicolas Bouzou résume son propos, ajoutant qu’ « elle est devenue le seul pays où l’on refuse de nommer les problèmes avant de pouvoir commencer à les régler ». L’économiste est assez peu revenu sur les mesures à prendre (marché du travail, éducation) car « nous les connaissons tous, elles sont dans tous les rapports et tous les ouvrages parus ces dernières années ». Dans un propos qui rappelle ceux d’Etienne de La Boétie, il refuse de critiquer les politiques qui ne font qu’appliquer « ceux pour quoi ils ont été élus » : tempérer la réforme, l’éviter le plus possible – et s’adresse aux citoyens qui les ont élus et aux intellectuels qui forgent leur opinion. La réforme doit venir d’eux, or ils n’en veulent pas. L’impératif est d’autant plus fort aujourd’hui que « l’hyper révolution des NBIC » (Nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives) nous place dans une vague d’innovation semblable à celles de l’Antiquité, de la Renaissance ou de la Révolution industrielle. Aux acteurs européens et français de savoir prendre cette vague (y compris en s’occupant de ceux qui la subiront) pour en tirer profit !

Un appel, un défi aux dirigeants d’entreprise – notamment à leurs dirigeants financiers !

Vox-Fi

Retrouvez l’article “Quand les directeurs financiers écoutent Nicolas Bouzou” d’Anne MOREAUX, publié le 01 février 2016 dans Les Affiches Parisiennes en cliquant ici

Et retrouvez un compte-rendu intégral dans la prochaine édition de DFCG Mag