Entre les obligations légales nouvelles et les initiatives internes, de nombreuses pratiques en matière de RSE et développement durable se chevauchent et donnent lieu à une diffusion d’informations en interne et en externe de l’organisation.
Le premier enseignement délivré par cette enquête concerne l’organisation mise en place par les entreprises pour répondre à cet enjeu de société majeur dont la règlementation s’intensifie jour après jour. Moins de la moitié d’entre elles disposent d’une instance RSE permanente. Le deuxième enseignement porte sur l’engagement des entreprises, plus contraint que volontaire.
Le deuxième enseignement porte sur l’engagement des entreprises, plus contraint que volontaire. Là encore, elles sont moins de la moitié à s’assigner des objectifs RSE dont une minorité d’entre eux sont contraignants: de 19% sur le volet social à seulement 10% en matière environnementale.
Le troisième enseignement est lié aux données et indicateurs extra-financiers. Très souvent qualitatifs (indices de satisfaction, smileys…), trop rarement quantitatifs (CO2, kWh…) ou monétaires. Ce constat est en lien en partie avec le niveau d’engagement décrit précédemment, l’absence d’objectifs chiffrés ne favorisant pas le pilotage d’une ambition volontariste.
Conscients de ces difficultés, les directeurs finance / contrôle de gestion ont témoigné du niveau insuffisant de leur implication actuelle et du souhait de s’engager davantage sur le sujet.