Ce Cahier technique est incomplet.
Le contrôle interne est un sujet fort de l’actualité des entreprises depuis les nombreux scandales et procès dont les médias se sont fait l’écho aux Etats-Unis (Enron, Worldcom, etc) mais également en Europe (Ahold) et en France (Vivendi).
Face à ces événements et aux enjeux pour les actionnaires, employés, systèmes de retraite et autres tiers, de nouvelles législations ont été rapidement mises en place pour renforcer le cadre et les obligations des entreprises en terme de contrôle interne, notamment la loi de sécurité financière en France et la loi Sarbanes Oxley (SOX) aux Etats-Unis.
Au sein des entreprises, ces exigences renforcées pour l’identification et la maîtrise des risques financiers, mais également opérationnels, requièrent dès lors l’élargissement de rôles existants tels ceux du directeur financier ou dans certains cas ceux du directeur de l’audit interne, voire la définition de nouveaux rôles, telle la création du poste de « directeur du contrôle interne » observée dans les grandes entreprises, pour organiser, gérer et communiquer sur le contrôle interne.
Lorsque la responsabilité de l’organisation, de l’examen et du pilotage dans la durée du contrôle interne est confiée par le président du conseil d’administration au directeur financier, ceci représente un nouvel enjeu pour ce dernier, notamment par rapport à ses relations avec ses pairs et les différents départements de l’entreprise.