46ème CONGRES DE L’IAFEI : L’AFRIQUE CONDUIT LE CHANGEMENT GLOBAL

 

Une délégation de la DFCG est présente à Cap Town à l’occasion du 46ème congrès de l’IAFEI (organisation internationale des directeurs financiers) qui se déroule les 8 et 9 novembre.

 

Fausto Causi, réélu président de l’IAFEI le 7 novembre, a ouvert ce mercredi un congrès réunissant près de 300 directeurs financiers et CFO venus du monde entier en ces termes : « C’est la première fois depuis la création de l’IAFEI que nous venons en Afrique ; c’est donc un grand jour pour nous tous. La délégation d’Afrique du Sud, membre de l’IAFEI depuis un an maintenant, a su relever le défi d’organiser ce congrès dans un laps de temps réduit. Qu’elle en soit remerciée ! ». Armand Angeli, membre de la DFCG et réélu président de la région Europe et Moyen Orient a beaucoup œuvré pour permettre à ce congrès de voir le jour.

 

Thomas Moyane, membre du Ministère des finances, et Manenzhe Manenzhe, CFO du Parlement Sud africain, ont ensuite présenté leur pays et n’ont pas hésité à rappeler que le directeur financier est « le garant de l’intégrité dans l’entreprise et qu’il est, par sa position stratégique, le moteur du changement ».

 

Daniel Silke, l’un des meilleurs spécialistes sud-africains de la politique économique, a présenté aux congressistes l’état économique du monde en général et de l’Afrique du Sud en particulier – pays qui traverse une situation délicate. La délégation de la DFCG lui a demandé de réagir « à chaud », à l’issue de sa conférence, sur l’actualité américaine. Cette élection n’est pas une bonne nouvelle pour des pays tel que l’Afrique du sud car les Etats-Unis vont devenir très protectionnistes. Le résultat de cette élection prouve la perte de repères aux USA.

 

La première conférence portait sur le Brexit ; les intervenants se sont accordés à reconnaitre que l’immigration en est la cause et qu’il met en danger l’Union Européenne. Plusieurs représentants de la fonction publique sont ensuite intervenus sur le BEPS (Base Erosion and Profit Shifting) pour démontrer que cette unification mondiale des bases fiscales permet d’éviter l’optimisation fiscale. Les conférences de l’après midi étaient consacrées à l’Afrique et plus spécifiquement à l’Afrique du sud : qu’est-ce qui fait la force de ce pays ; quel est le rôle des agences de notation pour se terminer par deux conférences sur The King IV report on corporate governance.